• Il y a la douleur ressenti c’est à dire la conscience qu’on a de la douleur, et le retentissement physiologique de la douleur dans le corps.

     

    En effet quand une personne est anesthésiée même si elle n’est pas consciente d’une quelconque douleur, son corps réagit face à cette douleur et par conséquent si la douleur est très intense et dure un certain temps cela peut créer des dégâts dans son anatomie et des problèmes lors du réveil du patient.

     

    L’augmentation de la fréquence cardiaque et de la pression artérielle peut être un signe que le patient souffre d’une douleur car la variabilité du rythme cardiaque est induite par le fonctionnement du système nerveux autonome qui est influencé par la douleur. Néanmoins ces symptômes peuvent aussi apparaitre sans qu’il y ait une douleur.

     

    Les équipes médicaux restent donc dans le doute lorsqu’ils sont amenés à injecter des antidouleurs dans le corps car la présence d’un antidouleur dans un corps qui n’en a pas besoin ou bien d’un corps qui en reçoit plus que ce qu’il en a besoin peut créer des hyperalgésies c'est-à-dire des augmentations de douleur après l’opération.

     

    Cette douleur inexprimée pouvait paraitre impossible à mesurer jusqu'à l’invention du metrodoloris. 

     

    En effet après vingt ans de recherche dans le Centre d’Investigation Clinique-Innovation Technologique (CIC-IT) de Lille, Regos Logier développe cette machine qui calcule parfaitement la douleur d’un patient qui ne peut pas communiquer. 

     

     

     L'écran d'un métrodoloris

     

     

     

    Ce calcul se fait à partir d’un algorithme complexe avec des milliers de données relevées lors d’opérations chirurgicales.

     

    La machine analyse les micro-variations instantanées du rythme cardiaque alors qu’elles ne sont pas encore visibles sur l’électrocardiogramme.

     

    Suite à ça apparait sur l’écran du metrodoloris des courbes de mesure de la douleur et un indice et une courbe de bien-être (Analgesia/Nociception Index).

     

    Contrairement à la courbe de douleur, lorsque la  courbe de l’indice de bien-être descend en dessous de 60 cela veut dire que le patient souffre d’une douleur : c’est l’alarme d’une douleur présente. Les antidouleurs nécessaires sont alors injectés et le réveil du patient n’est pas douloureux pour lui.

     

     

    Regis Logier, l'inventeur du metrodoloris.


     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Sources: https://www.youtube.com/watch?v=Pd8OC9UZv-c

    https://www.youtube.com/watch?v=09hUvC5-0A0


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